Rien n'est aussi merveilleux qu'un nouveau-né. Mère Nature veille normalement à ce que le jeune enfant soit en bonne santé dès sa naissance, qu'il grandisse et se développe correctement. Les soins affectueux des parents y contribuent grandement. Et en même temps, rien n'est aussi vulnérable que le jeune enfant, avec de nombreuses maladies infantiles qui guettent. Lisez dans cet article comment la santé de l'enfant peut être soutenue naturellement.
Allaitement maternel
L'allaitement maternel est la forme la plus naturelle et optimale de nutrition pour un bébé. Il est riche en anticorps bénéfiques tels que la lactoferrine, l'IgA sécrétoire et les interférons, qui offrent une protection contre les infections. De plus, le lait maternel contient une bonne composition en acides gras avec de l'acide arachidonique, du CLA, de l'EPA, du DHA et du GLA, essentiels pour le cerveau, le système nerveux et le système immunitaire. Le lait maternel est également facilement digestible et absorbable, permettant ainsi à la mère de transmettre presque tous les nutriments essentiels à son enfant. Il est important de noter que la composition du lait maternel dépend de l'alimentation de la mère. Par conséquent, une alimentation saine et équilibrée, riche en nutriments tels que le zinc, le fer, l'iode, les acides gras oméga-3, complétée par une supplémentation en vitamine D, sont essentielles pour garantir une nutrition optimale lors de l’allaitement.
Ou lait artificiel ?
Si l'allaitement maternel n'est pas possible ou ne convient pas, le lait artificiel représente une alternative valable. Le lait artificiel contient également presque tous les nutriments nécessaires pour le bébé. Le lait artificiel élaboré à partir de lait de vache, enrichi en lactose, se rapproche le plus du lait maternel. La plupart des nouveau-nés tolèrent bien le lactose et le galactose qu’il contient, qui contribue également à la santé de la flore intestinale. Si le bébé présente une sensibilité au lait de vache, il est recommandé d’opter pour un produit hypoallergénique ou du lait artificiel à base de lait de chèvre. Il est préférable d’éviter les produits contenant du maltodextrine, du sirop de glucose et de l'amidon de maïs. Les produits biologiques, comportant le moins d'additifs artificiels, sont bien entendu à privilégier.
Vitamines D, K et acides gras omega-3
Il est important de noter que tant le lait maternel que le lait artificiel présentent une carence en vitamine D3 et en vitamine K (pour une quantité inférieure à 500 millilitres de lait artificiel). La flore intestinale du bébé, responsable de la production de vitamine K1, n'est pas encore complètement développée au cours des premiers mois, ce qui justifie la nécessité d’un supplément. La vitamine D est importante pour le système immunitaire, la croissance des os et des muscles. Il est recommandé de compléter quotidiennement avec 400 UI ou 10 mcg de vitamine D3 au moins jusqu'à l'âge de 4 ans et 150 mcg de vitamine K (au moins pendant les douze premières semaines). Immédiatement après la naissance, une injection de 1 mg de vitamine K1 peut également être administrée. Pendant la grossesse et l'allaitement, Il est crucial que la mère consomme suffisamment d’acides gras oméga-3 pour assurer le développement optimal du cerveau et des yeux du fœtus. En outre, Le lait artificiel peut être complété, par exemple, avec 1 capsule d'acides gras oméga-3.
Construction de la flore intestinale
Certaines maladies infantiles peuvent être liées à la nature de la digestion et de la flore intestinale du bébé. Pendant la grossesse, le fœtus possède peu de flore intestinale. Lors d'un accouchement par voie vaginale, le bébé reçoit les premières bactéries symbiotiques de sa mère. Le lait maternel contribue ensuite à enrichir et à renforcer la flore intestinale avec des bactéries bénéfiques jusqu'à l'enfance. En cas de césarienne, le processus est différent. Les bébés nés par césarienne présentent initialement une flore intestinale moins diversifiée. Toutefois, ces différences dans le microbiote intestinal peuvent s’atténuer voire disparaître avec le temps. Cela dépend également de l'alimentation du bébé lorsqu’il grandit. Et n'oubliez pas : la santé de la mère joue un rôle crucial. La santé de la mère pendant la grossesse et après l'accouchement peut influencer significativement le microbiote du bébé.
Soutien de la digestion et des intestins
Que ce soit avec du lait artificiel ou en complément de l'allaitement maternel, il est possible de choisir un produit probiotique et prébiotique doux. Les probiotiques peuvent être mélangés au lait artificiel ou appliqués sur le mamelon de la mère. À partir de l’âge de six mois, il est également envisageable d’opter pour une formule soutenant l’ensemble de la digestion de l’enfant. Notez que si vous vivez en Belgique, il est préférable de consulter un médecin au préalable. Les compléments alimentaires sont autorisés pour les enfants à partir de 3 ans. C’est important de faire attention à l’utilisation excessive d'antibiotiques et à un environnement exposé à de nombreuses toxines ; cela peut avoir un effet néfaste sur la flore intestinale.
Alimentation saine pour les bébés plus âgés
Quand faut-il commencer la diversification alimentaire ? Cela peut varier d'un enfant à l'autre ; en moyenne, cela se situe autour de l'âge de six mois. Il est primordial de laisser à l'enfant le temps nécessaire pour s'habituer aux aliments sains et de ne pas les introduire en trop grande quantité simultanément. Au début, les aliments peuvent être proposés sous forme liquide ou en purée, et cette texture peut progressivement devenir plus consistante avant de passer aux aliments solides. Une alimentation variée et saine pour les bébés plus âgés comprend des légumes, des fruits, des céréales complètes (introduite un peu plus tard), des protéines et des graisses saines. Pour éviter le risque d’obésité et d’autres problèmes de santé à l’avenir, il est recommandé de limiter la consommation de sucre, d’édulcorants, de sel et d’additifs artificiels dans l’alimentation. De plus, il est essentiel de veiller à une hydratation adéquate.
L'activité et le sommeil
Un sommeil suffisant est essentiel à la croissance et au développement des enfants. Les nouveau-nés dorment généralement plusieurs fois par jour et par nuit. Entre 3 et 6 mois, les bébés développent un rythme de sommeil légèrement plus régulier la nuit, avec une sieste de 1 à 3 heures l'après-midi. La sieste de l'après-midi devient progressivement plus courte à partir de 12 mois, avec des différences individuelles. Il est important que l'environnement de sommeil soit calme et peu stimulant. Enfin, une activité physique et des jeux réguliers sont importants pour le développement musculaire, osseux et cardiovasculaire, ainsi que pour la santé physique et mentale globale de l'enfant.
Auteur : Ilse van Bladel