Dominance œstrogénique tout au long de la vie de la femme
À l'opposé de ce qui est observé chez la majorité des espèces animales, la transition vers la ménopause chez la femme ne s'accompagne généralement pas de complications majeures. Toutefois, il est notable qu'une proportion significative de femmes endure une variété de symptômes durant les périodes péri- et post-ménopausiques, bien que ces phases ne soient pas classifiées comme pathologiques. Malgré cela, il est courant que les femmes en ménopause reçoivent des prescriptions médicales, notamment des hormones synthétiques, afin de pallier les symptômes associés au déficit en œstrogènes induit par la ménopause.
Il convient de souligner que la période de préménopause, qui englobe les dix années précédant la ménopause, se caractérise fréquemment par une hyperœstrogénie, affectant environ 20 % des femmes par certains symptômes.
Cette observation soulève plusieurs interrogations pertinentes : Quelles en sont les raisons ? Cette situation a-t-elle toujours prévalu ? Ces symptômes peuvent-ils persister après la ménopause ? Quels facteurs pourraient en être à l'origine ? Et, de manière cruciale, quelles interventions sont envisageables ?
Frauke Depauw, biologiste diplômée de l'Université de Gand, abordera ces questions complexes lors de ce symposium. Son intervention visera non seulement à démêler les aspects cliniques de cette thématique, mais aussi à explorer les interactions avec d'autres systèmes corporels, tels que la fonction thyroïdienne, l'histamine et le gluten, en s'appuyant sur des études de cas précises.